Dans un communiqué, David Lisnard a tenu à saluer la mémoire de Bertrand Tavernier, habitué du Festival de Cannes, à l’occasion de sa disparition :
« Il y a un cinéma dont le boulot consiste à montrer le monde au Monde », disait Bertrand Tavernier, disparu aujourd’hui, dont l’œuvre fut constamment marquée par le souci de la tragédie humaine, du tréfonds de l’âme, qu’il aimait triturer.
Il était un monstre de culture.
Il s’est fait l’aquarelliste des vices et excès de son temps, le projecteur de l’humanité défaite, toujours avec voracité.
Président de l’Institut Lumière depuis 1982, il reçut, entre autres distinctions, le Prix de la mise en scène du Festival de Cannes, en 1984, pour Un dimanche à la campagne.
Investi et soucieux de la préservation et de la transmission des œuvres cinématographiques, il partagea à plusieurs reprises son expérience avec les étudiants du BTS Audiovisuel du Lycée Carnot.
A ses proches et amis, j’adresse mes condoléances attristées. »