David Lisnard a reçu jeudi la distinction honorifique des Rubans du Patrimoine pour la restauration de l’édifice cultuel Notre-Dame de Bon Voyage (relevant de la propriété communale) que la Mairie a réalisée dans le cadre de son Plan Églises, lancé par le maire dès 2014.
« Cette restauration est très significative : parce qu’elle concerne une paroisse très importante de Cannes et parce qu’elle s’inscrit dans la vision globale de défense et de valorisation du patrimoine cannois que nous menons depuis 2014, notamment à travers notre Plan Églises. Si nous rénovons notre patrimoine, c’est par fidélité au passé et pour entretenir nos racines, mais pas seulement : le patrimoine c’est ce qu’on transmet et cela signifie donc la capacité de transmettre l’avenir. Il n’y a pas d’avenir sans enracinement. Le patrimoine est absolument vital dans une société qui manque de sens. Nous en sommes tous dépositaires. C’est un enjeu majeur de transmission pour les générations futures, pour dire que la société a du sens, qu’elle n’est pas une addition d’individus. Cette opération a aussi permis de redécouvrir des métiers porteurs de richesse mais surtout de sens, je pense notamment aux personnes ayant travaillé sur les vitraux. C’est aussi répondre à la problématique de l’entretien de ces métiers d’art, souvent en péril » a rappelé David Lisnard
Une restauration minutieuse, qui a notamment consisté en la reprise de la façade par la technique du peeling, des vitraux, du lustre, la rénovation des voûtes et colonnes et en la mise en conformité électrique de l’édifice.
Depuis 2014, la Mairie de Cannes a rénové et embelli plusieurs édifices religieux emblématiques de Cannes (relevant dès la propriété communale car bâtis avant la Loi de 1905), telles que les chapelles Sainte-Anne et Saint-Cassien, l’église Notre-Dame d’Espérance au Suquet et ses 5 cloches.
